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Décembre 1926 : L'Oued Ouchaïa Déborde.
Décembre 1926 : L'Oued Ouchaïa Déborde.
Décembre 1926 : L'Oued Ouchaïa Déborde.

Source : L'Afrique du Nord illustrée du 18 décembre 1926 :

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5783219m/f9.image.r=hussein?rk=3798302;0

Article de l'Echo d'Alger du 6 décembre 1926 :

 

A HUSSEIN-DEY, MAISON-CARREE ET LES ENVIRONS

LA TEMPETE A FAIT RAGE


Les divers orages que nous avons eu à subir, hier, ont également éprouvé 
Maison-Carrée et ses environs, où les débordements de la rivière d'el'Harrach sont toujours à craindre. Les primeuristes des environs et les colons de la Mitidja ont eu beaucoup à souffrir.


L'abondance et la violence de la pluie ont fait déborder l'un des affluents de l'Harrach, l'oued-Ouchaïà, petite rivière qui se déverse un peu avant d'arriver à Maison-Carrée, au lieu dit  "la Glacière"  ; l'eau a envahi l'usine électrique qui est complètement inondée, à tel point qu'il est impossible   d'y pénétrer.

La Direction de l'usine, que nous avons interrogée, nous a déclaré que toutes les mesures nécessaires ont été prises immédiatement mais que le courant ne pourra être rétabli que dans la matinée d'aujourd'hui lundi. 

La route nationale est envahie par l'eau et la vase ; entre Hussein-Dey et Maison-Carrée, il y a, par endroits, sur la route, près de trois mètres d'eau : du Café du Printemps, après le Caroubier. à Maison-Carrée, elle est impraticable ; seule la route moutonnière peut être utilisée, mais encore le passage est dangereux par suite de la violence du courant des eaux.

Des affaissements se sont produits. Le canal Dessoliers qui est parallèle à l'Harrach a débordé, provoquant des dégâts; la crue de l'Harrach est très, forte ; son débordement est à craindre ; toutes les dispositions préventives ont été prises'. 

Des deux côtés des rives de l'Oued-Ouchaïa qui a débordé se trouvent de vastes jardins complantés de primeurs, légumes et fruits qui auront beaucoup à souffrir de ces inondations. Les dégâts ne peuvent encore être évalués. 

L'usine élévatoire des eaux de Maison-Carrée a dû être arrêtée par suite du manque de courant électrique. 
Entre le Gué-de-Constantine et Baba-Ali. la-voie ferrée a été coupée sur 200 mètres environ; les trains ne passent pas, et des transbordements pour les voyageurs ont dû être effectués. 
Le train d'Oran d'hier soir, qui doit quitter la gare d'Alger à 21 heures, n'est pas parti. Le départ vers Oran a été assure de Boufarik. 
Les services d'autobus assurant la correspondance avec Blida continuent à fonctionner difficilement, et encore en passant par Douéra. 


Le village de Sidi-Moussa, comme plusieurs autres de la région, ont été 
envahis par les eaux. 
Sur la route de l'Arba, Sakamody, Tablat et jusqu'à Aumale, de nombreux 
éboulements se sont produits, rendant le passage de la, route très difficile. 
Des coteaux télégraphiques et téléphoniques ont été renversés, et toutes les mesures nécessaires pour rétablir les communications ont été prises d'extrême urgence, 

Malgré la rare violence de l'orage s'abattant sur divers points de la banlieue d'Alger et de la Mitidja, aucun accident grave de personne ne nous a été, heureusement, signalé, à l'heure où nous mettons sous presse; les dégâts, qui paraissent très importants, n'ont pu être encore évalués.

A. SOUQUET. 

Article de l'Echo d'Alger du 7 décembre 1926 :

Décembre 1926 : L'Oued Ouchaïa Déborde.
Décembre 1926 : L'Oued Ouchaïa Déborde.
Décembre 1926 : L'Oued Ouchaïa Déborde.
Décembre 1926 : L'Oued Ouchaïa Déborde.
Tag(s) : #CATASTROPHES

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