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Pour moi, ce sont les derniers jours des 5 années passés à L'ENPA, avec au menu :
- Programmes chargés : 51 heures de travail par semaine.
- Confort rustique : Pas de chauffage, ni d'eau chaude pour se laver dans les dortoirs. Réveil 5h30. Départ 6h30. Retour le soir à 21 h.
- 1 seul jour de congé par semaine : Le dimanche, à condition de ne pas être consigné.
- Discipline stricte : avec comme échelle de sanction : avertissement - consigne - blame - renvoi.
- Nourriture : Il y avait, comme on dit, à boire et à manger ce qui ne nous empêcher d'en ramener de la maison et de se la faire quelquefois saisir par le surveillant général Mr. MANDRILLON.
Quand la bouffe était dégueulasse, on se mettait en grève de la faim. MANDRILLON faisait évacuer le réfectoire. Il se positionnait à la porte et distribuait les coups à la sortie. Il fallait baisser la tête pour ne pas s'en prendre une en pleine poire.
En dépit de tout cela et avec l'âge et le recul nécessaire, je considère le bilan globalement positif (comme disait l'autre). Il ferait le plus grand bien à beaucoup de jeunes gens d'aujourd'hui en privilégiant : L'effort - la discipline et le respect de l'autre.
Sur la photo avec moi, mes camarades de promotion : Georges DEGREGORIO (Fort de l'eau) - Serge ZUCCARELLI (Alger) - Daniel AMOUROUX (Alger) - Georges PARRA (Oran) - Henri SUCH (Béni saft).