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L'Afrique du Nord illustrée : journal hebdomadaire d'actualités nord-africaines : Algérie, Tunisie, Maroc -- 1936-04-25 -- periodiques
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Historique de l'Entreprise LUX Carrosserie.
L'Entreprise LUX Carrosserie était une importante carrosserie industrielle, située à Alger dans le quartier du Plateau Saulière au 56 rue Denfert Rochereau. Elle employait un grand nombre de salariés puisqu'elle disposait d'une équipe de football corporatif et sponsorisait même une coupe à son nom.
Elle était dirigée par un couple d'associés : Albert ARNOLD et Jean LACROIX.
Elle avait été la première à innover en remplaçant le bois des carrosseries automobiles par du métal.
Dans la rue Denfert Rochereau se trouvaient le cinéma Régent ainsi que l'église Saint Charles de l'Agha.
Ci-dessous, quelques réalisations de l'entreprise LUX Carrosserie :
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L'Echo d'Alger : journal républicain du matin
L'Echo d'Alger : journal républicain du matin -- 1938-07-26 -- periodiques
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L'Echo d'Alger : journal républicain du matin
L'Echo d'Alger : journal républicain du matin -- 1935-12-17 -- periodiques
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L'Echo d'Alger : journal républicain du matin
L'Echo d'Alger : journal républicain du matin -- 1936-01-07 -- periodiques
En 1943, Jean LACROIX décède accidentellement, laissant une veuve et trois enfants, dont deux garçons : L'ainé Armand et le cadet Marcel.
Le plateau Saulière étant un quartier très prisé, dans le milieu des années 1950, la carrosserie est détruite pour faire place à un immeuble d'habitation. La famille LACROIX garde la propriété du rez de chaussée, transformé en garage à voitures sous la direction d'Armand LACROIX.
La carrosserie se transporte alors à Hussein-Dey, rue du Maréchal LYAUTEY, en face de la gendarmerie, dans les locaux occupés précédemment par l'Auto Traction, puis la SATAC. Marcel LACROIX en prend la direction et mon père, qui a débuté dans l'entreprise, à la fin des années 1920, en est le chef d'atelier.
L'entreprise répare des véhicules individuels mais également les cars des sociétés VAUZELLE et AMAR qui assurent les liaisons entre Alger et la Kabylie.
Puis c'est l'indépendance et le départ d'Algérie. En 1963, dans la région Parisienne Marcel LACROIX vient trouver mon père pour lui demander de l'aider à redémarrer une activité de carrosserie. L'entreprise s'installe à la Plaine Saint Denis, au bord du canal. Sous une forme plus modeste, elle assure l'entretien et les réparations des seuls véhicules légers.
Enfin, au début des années 70, l'entreprise sera vendue à un carrossier de La Varenne Saint Hilaire. C'est là que mon père terminera sa carrière, en 1975, à 63 ans, bénéficiant de 2 années de réduction au titre d'ancien combattant. Il sera le seul employé à avoir connu les différents sites d'implantation de l'entreprise.